Teffara Nah'utal

Teffara Nah'utal
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Contes et légendes

Peuple Kiffar
Peuple Kiffar


Mythe de la création

Type : Récit mythologique

Origine : Kiffar du clan Nah’utal

Thèmes : Amour, origine de la vie, cosmogonie


[Lien vers un enregistrement vocal réalisé par Teffara.]


En ces temps reculés, la terre était encore déserte, pierreuse et stérile. La vie n’était pas encore sortie des vastes fleuves qui parcouraient les rives de ses déserts, des torrents qui dévalaient les pentes de ses montagnes arides, chaos de roches informes. Seule l’esprit Téthi tissait vainement sa toile de vie essayant de faire fleurir la végétation.

Du centre de celle-ci, elle contemplait le soleil qui naissait au loin, à l’horizon, tout en haut des collines. Son regard accompagnait sa course jusqu’à la mort de son couchant. Elle tremblait de peur en la voyant disparaître et, toute la nuit, veillait et priait dans son désir de le voir renaître. Son cœur vibrait désormais; cet astre était devenu son bien aimé. Son désir poussa l’esprit à monter jusqu’à lui et tisser une toile végétale entre deux grands rochers afin de le retenir. En vain.

Un jour, elle vit,  à l’horizon, les sommets d’une chaîne de montagnes à l’endroit où son amour apparaissait chaque matin. Que faire ? Elle devait se rendre à ce sommet et y planter une graine pour le rejoindre. Elle n’hésita pas un instant, tant son cœur la portait vers celui qu’elle aimait. Elle marcha longtemps, gravissant des roches, traversant des déserts de pierre, semant le long de son chemin et tissant son destin. Loin du pays qu’elle connaissait, une rivière lui barra la route. Infranchissable ? Non, elle ne retournerait pas en arrière ! L’amour fut plus fort que l’angoisse ; sans savoir nager, elle se jeta dans le courant qui la porta sur la rive opposée. Les rayons de l’étoile aimée la séchèrent dans l’instant et elle reprit son chemin. Elle atteignit finalement, exténuée, le sommet tant convoité.

Elle avait tant semé, tant fait pousser de nouvelles vies. Mais arrivée en haut de ce sommet, elle vit la distance qui la séparait du soleil. A cet instant, elle vit que son ambition était démesurée, son amour impossible !

Jamais, jamais, au grand jamais, elle ne pourrait prendre le Bien-Aimé dans sa toile ; jamais, jamais, au grand jamais elle ne pourrait rejoindre l’élu de son cœur. Mais là, elle était plus près de lui ; elle décida d’y rester et de le contempler dans son voyage plus longuement que lorsqu’elle était dans la plaine tout en bas.

Elle passait chaque nuit à pleurer le chagrin de son absence ; l’avait-il oublié ? Elle passait chaque aube dans la joie de le voir naître. Il revenait pour elle ! Tout le jour, elle suivait avec passion sa course lente jusqu’à la mort de son couchant. Le temps s’était arrêté. Elle ne ferait rien d’autre désormais et pour l’éternité. 


Mais, un matin, une brise se mit à souffler tout en bas dans la plaine, soulevant le sable du désert. Le souffle du vent grandit et se transforma en tempête. Il escalada les collines, les pentes des montagnes, il arriva jusqu’au sommet. L’esprit Téthi résista de toutes ses forces. Elle ne voulait pas quitter l’endroit où elle n’avait jamais été aussi près de son amour. Elle eut beau résister. Le vent la souleva. Elle montait, montait… Elle se rapprochait plus que jamais de l’étoile! Ah! Que n’avait-elle lâché prise plus tôt! Elle montait vers lui! Elle planait, envahie par la chaleur de son amour qui grandissait encore dans son coeur, mais glacée jusqu’au sang par un froid terrible. La chaleur l’emplissait de joie ! Le froid mortel raidissait ses membres. Elle montait, montait en se consumant. Que lui importait ! Et c’est ainsi qu’elle mourut plus heureuse que jamais.

Au moment où son amour fut à son paroxysme, les débris carbonisés de son corps retombèrent dans la plaine désertique, tout en bas. Le vent dispersa ses cendres qui fertilisèrent le sol qu’elle avait semé sur sa route.

L’astre se leva et se coucha bien des fois; un matin, il vit que, des cendres de l’esprit, des pousses avaient surgies. Il les réchauffa des rayons de son amour pour qu’elles grandissent. Il leur donna tant de force qu’elles envahirent la terre.

Ces pousses devinrent des végétaux, puis des arbres. Ces arbres devinrent des forêts. Dans ces forêts apparurent des animaux, puis des Kiffar. Et toi et moi et chacun d’entre nous, nous descendons tous de cet esprit Téthi. Elle continue à vivre en nous.

Le monde est notre vaste toile. Où que nous allions sur la toile de ce monde, que l’amour nous y mène !

Et toujours il existera des liens qu’il faudra savoir saisir et d’autres qu’il faudra savoir lâcher. 




Les esprits de la Forêt

Type : Récit mythologique

Origine : Kiffar du clan Nah’utal

Thèmes : Spiritualité, traditions, entraide


[Lien vers un enregistrement vocal réalisé par Teffara.]


Cette légende raconte qu’aux tous premiers chants du clan Nah’utal quelques esprits puissants vinrent à eux en prenant des formes physiques aux apparences variées. Mais tous étaient bienveillants. Ils demandèrent au clan la possibilité de s’installer dans la Forêt car des esprits maléfiques étaient après eux dans leur monde. Les Nah’utal acceptèrent ne ressentant nul mal venant de ces esprits.

 

Au fur et à mesure des années naquit entre eux et ces esprits bienveillants une profonde amitié. Le clan aida ses esprits à s’adapter à la Forêt et à s’y installer comme n’importe quel être du monde inférieur. Et en échange, les esprits apprirent beaucoup au clan et leur firent plusieurs dons très précieux comme certaines connaissances, la découverte de nombreux arts et une nouvelle vision de la vie. Ils vécurent tous ensemble ainsi en parfaite harmonie pendant de très nombreuses années même millénaires.

 

Mais un jour les esprits durent repartir dans leur monde car le mal les avait retrouvés. Ils allèrent les affronter dans leur monde ne souhaitant pas mettre en danger les Nah’utal ou la Forêt. Avant leur départ cependant ils demandèrent au clan de ne jamais oublier leur rencontre. Il est dit qu’ils scellèrent le passage entre nos deux mondes et offrir une bénédiction à la Forêt avant de partir, la rendant plus forte et plus grande qu’auparavant. Depuis ce jour, génération après génération, les Nah’utal transmettent leurs traditions héritées de cette époque lointaine. Ils continuent à protéger la Forêt et honorer la mémoire des esprits retournés dans le monde spirituel et tous les autres.




La sagesse du monde

Type : Conte

Origine : Kiffar du clan Nah’utal

Thèmes : Partage, morale, sagesse


[Lien vers un enregistrement vocal réalisé par Teffara.]


Le fier Anansi, était un Kiffar qui possédait de nombreuses qualités mais qui manquait de sagesse. Par chance, il s'en rendit compte de lui-même. Il parcourut alors la Forêt et demanda à chaque animal de lui partager une petite part de son savoir. Tous les animaux y consentirent volontiers, et c’est ainsi qu’après plusieurs jours, Anansi remplit un grand pot contenant toutes les sagesses de la terre.

Toutefois, lorsque son pot fut plein, Anansi commença à s’inquiéter. Et si on venait à lui voler ce trésor ? Les animaux, pourtant eux, n’avaient pas hésité à lui partager leur. Il décida donc de cacher son bien en le hissant tout en haut d’un arbre. Restait à résoudre un problème : comment s’y prendre ? Le pot était si lourd et l’arbre si haut. À cet instant passa son fils, qui ne manqua pas de s’informer de ce qui le troublait ainsi. Après lui avoir expliqué la situation, Anansi vit que son jeune fils souriait avec une pointe d’amusement. Il lui suffisait, dit en effet ce dernier, d’accrocher le pot dans son dos, et le tour serait joué.

C’est alors ce que fit Anansi, et il parvint ainsi à porter sa précieuse sagesse tout en haut de l’arbre. Cependant, parvenu au sommet, il se mit à songer à une chose bien étrange. Malgré toutes les sagesses collectées dans la forêt, c’était celle de son fils qui lui avait permis de résoudre son problème. Il comprit alors que la sagesse n’appartenait à personne et que chacun pouvait apprendre des autres. C’est pourquoi Anansi décida de déverser le pot dans le vent et d’éparpiller ses sagesses à travers le monde afin que chacun puisse en  profiter.

Depuis ce jour, chaque être possède une part de sagesse.

Aucun Kiffar ne sait tout ni n’est totalement ignorant.



Le conte de l’oiseau arc-en-ciel

Type : Conte

Origine : Kiffar du clan Nah’utal

Thèmes : Persévérance, Protection, Travail d’équipe

 

[Lien vers un enregistrement vocal réalisé par Teffara.]


Dans la  forêt, l’on voit des arbres à perte de vue, mais en regardant un peu mieux, on aperçoit un arbre plus grand et plus haut que tous les autres.

Cet arbre, a des branches qui disent : « Venez à moi, peuple des oiseaux ! Venez à moi, je vous accueille ».

Et tout ce petit monde piaille, joue, discute … vit en harmonie.


Mais un jour, arrive un grand malheur, l’arbre prend feu, les oiseaux impuissants s’élèvent dans le ciel contemplant leur arbre partir en fumée.

A travers la fumée, ils distinguent un petit oiseau qui va à la rivière prendre une goutte d’eau dans son bec et la déposer sur l’arbre. 

Il retourne à la rivière prendre une goutte d’eau dans son bec et la jette sur l’arbre
et retourne encore à la rivière inlassablement, prend une goutte d’eau dans son bec et la dépose sur l’arbre. Et ce petit oiseau, c’est l’oiseau arc-en-ciel. 

Vous savez, ce petit oiseau multicolore avec un long bec pour sucer le nectar des fleurs.

« Mais oiseau arc-en-ciel, que fais-tu ? Viens ! Cela ne sert à rien, viens rejoins-nous ! »

« Je fais ma part, je fais ma part, je fais ma part de travail pour éteindre le feu ! »

« Et vous aussi, vous aussi venez faire votre part, faire votre part ! Votre part de travail pour éteindre le feu. »

 

Les oiseaux se regardent, perplexes. 

Et dans un même élan, ils s’élancent vers la rivière, prennent une goutte d’eau dans leur bec et la dépose sur l’arbre, puis retournent à la rivière prendre une goutte d’eau dans leur bec et la jettent sur l’arbre et retournent encore à la rivière, inlassablement prennent une goutte d’eau dans leur bec et la dépose sur l’arbre.

Et ces millions de gouttes d’eau forment une pluie si fine et si dense que le feu finit par s’éteindre.

Depuis ce jour, l’arbre reverdit, l’harmonie est revenue en son sein et chacun a gardé en mémoire qu’il doit faire sa part pour le bien commun.





Les deux serpents

Type : Conte

Origine : Kiffar du clan Nah’utal

Thèmes : Choix, Moralité


[Lien vers un enregistrement vocal réalisé par Teffara.]


C’est l’histoire d’un enfant qui, comme tous les enfants, joue, rêve et se pose beaucoup de bonnes questions. Un jour, il va voir le père de son père considéré, un Aîné du clan.


Il lui demande « Dis-moi, Grand Père, qu’est-ce qu’un Homme ? »

Alors le père de son père, avec ses mots, l’emmène en voyage. Il lui parle de territoires immenses de la Forêt, connus et inconnus, et surtout des serpents qu’on y trouve.

Il lui parle, dans un premier temps, du serpent noir, sombre, manipulateur, envieux, colérique, hargneux et menaçant. Il se cache, se bat avec les autres, terrifie, domine par la peur et tue.

Il lui décrit aussi le serpent blanc, accueillant, équitable, joyeux, solidaire et fraternel. Pacifique et lucide, il protège les siens et soutient les autres, attentif, généreux et confiant.


Puis il lui dit : « Tu vois, l’Homme a ces deux serpents en lui. Chacun de nous abrite en lui un serpent noir et un serpent blanc qui ne cessent de s’affronter. » 
L’enfant réfléchit et lui demande : « Et finalement ? Lequel gagne ? »

Alors, l’Aîné lui répond doucement : « Celui qui gagne, … C’est celui que tu nourris. »




Les Wildlings

Type : Légende

Origine : Kiffar du clan Nah’utal

Thèmes : Histoire du clan, Mise en garde


[Lien vers un enregistrement vocal réalisé par Teffara.]


La légende les décrit comme d’anciens Kiffar devenus sauvages. Des créatures maudites par les esprits, condamnées à errer éternellement dans les forêts en cherchant à satisfaire leur appétit insatiable pour la chair et l’âme humaines.

Les croyances veulent qu’un Wildling est créé chaque fois qu’un Nah’utal réalise un acte de violence envers un membre de son clan ou toute autre créature de la Forêt ou encore en s’abaissant à certains vices, comme la cupidité et la tromperie.

Il y a des décennies, les Aînés estimèrent que si les Wildlings étaient particulièrement agressifs en voyant les qukuuf, cela tenait du fait qu’ils leur rappelaient leur passé. Depuis les Nah’utal passant la plus grande partie de leur temps en forêt décident de faire apposer leur tatouage sur une zone moins visible que le front.


Incapable de parler, du moins pas dans un langage cosntruit. Il dispose de dents acérées pour se délecter de n’importe quel homme, femme ou enfant osant s’aventurer sur leur territoire. Quand il ne dévore pas le malheureux, le Wildling pourrait prendre possession de son esprit et le pousser à chasser ses proches ou consumer son âme.

Particulièrement furtif, très rapide, et doté d'une vision nocturne, il est souvent décrit comme un prédateur hors-pair. Connaissant le moindre centimètre carré de son territoire qu’il parcourt certaines nuits en quête d’une proie.