Dans le passey

Le trou sans lumière. Past

Le trou sans lumière. Past

Je me suis fais convoquée par mes tortionnaires et aujourd'hui c'est le dernier jour avant le weekend, ce soir je devrais être en mesure de poursuivre le projet que j'ai commencé ! J'arrive devant le patron, il me regard les bras en tapotant sur son fauteuil en cuir de façon frénétique, il a pas l'air content. Je m'incline poliment en signe de respect envers lui et je baisse légèrement mes yeux ne voulant pas subir une de ses foudres pour rien. Un de ses hommes ferme la porte derrière moi et sors.

-Alors comme ça fillette on t'a prit à voler la marchandise ? Une explication peut-être ?
-Bah, euh. Non. J'ai effectivement voler cette orange.
-Tss, regarde toi t'es pathétique t'en es a voler la marchandise. Au moins tu avoues.
-Je ne suis pas une lâche.
-Rien à foutre de ça. Tu oses me répondre !?

Il s'énerve et me donne un coup de pied dans les genoux pour me faire fléchir et rester au sol. Je ne me relève pas tout de suite et je vois son horrible visage au dessus du mien avec un sourire narquois, il me touche le menton. Et me réprimande sévèrement. Dehors le temps est orageux et par la fenêtre brisée de la vielle maison, il y a de fortes intensités lumineuses par intermittences, la pluie se déverse à flot rendant la scène encore plus mauvaise qu'elle en a l'air.

-Tu sais quoi, tu vas passer ton weekend au trou ! Hahahahahahahaha...

Le trou, j'écarquille mes yeux et je le supplie presque du regard, mais il n'en fait rien. Ses hommes me saisissent par les bras, j'essaie de me débattre, je suis trainée dehors de force sous la pluie battante. Je connais très bien le trou. il m'y envoie souvent quand il a envie de s'amuser avec moi. Je me débat de toutes mes forces quitte à tomber dans l'eau et en étant couverte de boue, je me fais soulevée puis jetée dans le puits. Pas très profond mais suffisant pour m'empêcher de remonter, c'est un puits asséché qui ne sert plus depuis des lustres, enfin si sauf pour moi.

Dans ma chute je tente de m'accrocher à la paroi et je me fais mal au main un petit peu. Je tombe sur cette terre sèche et granuleuse et je le vois rigoler à la surface, il rebouche le puits d'un morceau de bâche pour empêcher la pluie de tomber dedans, me plongeant ainsi dans le noir complet. Il a dit le weekend, le temps va être long. Quel prétexte il va trouvé à mes parents cette fois. Généralement il prétend que c'est une livraison.

Je tend la main vers le sommet du puits qui est alors éclairée un peu par la foudre. Cela me fait flipper et je me recroqueville contre le puits. Le trou, je déteste cette punition, en plus il te balance un aliment au choix que tu n'aimes pas et je frappe ma main contre la paroi, vais je devoir souffrir encore longtemps comme ça ? Pourquoi suis je née esclave.

-Sale fils de p. Ghhh aiiieeeeuuuuh !

Le collier s'active et me donne une bonne grosse décharge comme on les aime pas. Il est programmé pour endiguer toute tentative de rébellion. Je roule au sol sous la douleur et je tombe ainsi inconsciente pendant de longues heures, soudain quelque chose me tombe sur la tête, c'est un panier repas avec une liche d'eau et un morceau de pain sec. je prend mon repas et je fais remonter le truc par un système de corde. Il se sert du poids de la structure comme d'une poulie.

Ainsi de longues heures sont là dans l'obscurité totale, je gratte la paroi machinalement pour m'occuper et pas devenir folle. Surtout qu'en plus dans ce trou pas moyen de savoir si il fait jour ou nuit l'horreur. A force on pourrait presque dire que j'habite dans ce puits.

Les heures passes et les jours passent aussi, entre temps le soleil est revenu et il fait beau, à chaque fois qu'il ouvre cette putain de trappe ça m'éblouis le soleil, car mes yeux même si je ne vois pas se sont fait à l'obscurité. Lorsque la sanction se lève, je peux enfin quitter ce trou, quand ils me remontent ma première réaction est d'être éblouie par le soleil et je retourne bosser pour le reste de la semaine.