Iesos Amaku

Iesos Amaku
Novice Consulaire

Journal intime de Iesos Amaku

Le Code Jedi
Le Code Jedi

J’ai pu commencer mon apprentissage auprès du Chevalier Maru Kear. J’ai pris connaissance des trois premières lignes du Code Jedi à ses côtés. Puis, poussé par la curiosité, j’ai terminé les deux dernières parties en faisant des recherches à la bibliothèque.


Voici les 5 lignes du Code Jedi :


“Il n'y a pas d'émotion, il y a la paix.


Il n'y a pas d'ignorance, il y a la connaissance.


Il n'y a pas de passion, il y a la sérénité.


Il n'y a pas de chaos, il y a l'harmonie.


Il n'y a pas de mort, il y a la Force.”


Ce code ne laisse pas de place à l'interprétation. Mais en même temps, il me laisse sceptique pour plusieurs raisons.


Chaque phrase commence par une négation absolue de 5 états distincts : l’émotion, l’ignorance, la passion, le chaos et la mort.


On ne peut nier que chaque être vivant est doué d’émotions. C’est dans la nature même des êtres vivants, qu’ils soient des animaux ou non, d’en ressentir. Celui qui ne ressent rien, ne peut prétendre à la paix, puisque la paix est également un sentiment que peut développer un être vivant. Je dirais même que ne pas ressentir d’émotions revient à devenir aussi indifférent envers autrui que les adeptes du Côté Obscur.


L’ignorance, qui peut prétendre tout connaître ? Sans doute celui qui manque de bon sens et / ou de modestie. La quête de la connaissance est éternelle, et bien souvent, ce qu’on pensait acquis n’est en réalité que le début d’un chemin impossible à terminer. Je n’ai rien de plus à dire là-dessus.


Qui n’a jamais manqué de maîtrise de soi ? Personne n’est parfait, même un sage peut devenir fou sous l’oppression. Est-ce que cela en fait quelqu’un de mauvais pour autant ? Non. Nous avons tous nos limites, et passer sa vie à refouler ses sentiments n’est que le meilleur moyen qu’ils nous explosent à la figure comme une grenade thermique. Il faut au contraire, savoir exprimer ses sentiments de manière à mieux savoir les gérer. En discutant simplement avec un padawan troublé, sans lui faire de sermons ou le juger, j’ai pu l’amener à un meilleur sentiment qu’au départ de notre conversation.


Il n’y a pas de chaos ? A l’échelle individuelle, il n’est pas rare que le chaos existe. Encore plus d’une région, d’un pays, d’un système solaire ou à l'échelle de notre galaxie. Cette ligne me fait penser davantage à un épanouissement personnel. Et bien que l’épanouissement personnel n’a rien de mal en soi, il peut-être motif d’un profond égoïsme vu que nous nous centrons sur nous même dans cet état de faits. Qui plus est, le chaos n’est pas nécessairement un mal en soi. Il suffit de réfléchir au nombre de révolutions qui se sont menées pour le bien du plus grand nombre. Après rien n’est parfait, mais il y a des situations où ne pas agir fait plus de mal que de bien.


Pas de mort ? C’est la partie qui me laisse le plus perplexe. S'il n’y a pas de morts, où sont-ils tous ? J’ai moi même été confronté à la mort d’une personne que je n’ai pas pu sauver. Même si les enseignements jedis prônent que nous retournons tous à la Force, survivons nous vraiment a travers la Force ? Mon père, qui est un scientifique, disait que rien ne se perd et que tout se transforme. Et je ne peux pas lui donner tort. Lorsque quelqu’un meurt, son corps se décompose et finit par disparaître entièrement une fois enterré. La Force étant une énergie, nous retournons donc à elle sous la forme d’une énergie. Donc, tout ce qui fait que nous étions un individu à part entière disparaît à notre mort. La mort est donc bien un état existant. Bien entendu, il existe des exceptions. Même mon peuple taciturne a entendu parler des légendes concernant les fantômes de Force. Mais ce n’est qu’une parenthèse sans réelle incidence.


Enfin, ce n’est que mon avis, mais je crois que le Code Jedi n’est pas entièrement vrai. S’il existe des vérités qui sont démontrables par une réflexion logique et des recherches minutieuses, d’autres sont simplement le fait de croyances et de traditions anciennes mais irraisonnées. J’imagine que cette pensée ne sera pas au goût de tout le monde, je préfère la taire et respecter l’avis de chacun. Mais ce sera à moi de décider en quoi je crois ou non.