Ceda

Ceda
Padawan Guérisseur
Genre
Féminin
Race
Humain
Âge
29 ans
Lieu de naissance
Agamar
  Ceda est un ancien personnage et ne fait plus activement partie du jeu.

Dernières activités

Relations

Biographie

Date de naissance
66 ap. BY (29 ans)
Lieu de naissance
Agamar
Affiliation

NAISSANCE

Ceda est née sur Agamar, une planète de la Bordure Extérieure située dans le secteur de Lahara, au cœur du Système Mirgoshir. Orpheline destinée à un avenir tragique en raison de sa cécité, elle n’a aucun souvenir de son existence sur sa planète d’origine, ayant été adoptée par un couple habitant Coruscant à peine âgée d’un an. Ses premières années sont pour elle source de confusion : elle ignore sa véritable identité, ne conçoit rien de la constitution d’Agamar et ne connaît rien de ses parents biologiques, de son devenir après leur prétendue mort, à sa naissance, ni même de la provenance de ses deux mèches blanches qui encadrent son visage. La seule certitude est qu’elle parle le basique et qu’elle n’aura pas d’avenir.


Agamar

ENFANCE

Ceda a grandi dans un opulent logement au soixante-quatorzième étage d’un gratte-ciel de Coruscant. Son existence, fade et dictée avec soin par ses parents adoptifs, un riche sénateur et une juriste réputée, lui a toujours paru terne et vide de sens. Elle a ainsi mené, pendant les douze premières années de sa vie, une existence de jolie petite marionnette.
Bercée dans un environnement garni de statuettes marmoréennes, de mobilier doré et de danseuses de porcelaine, elle n’a eu d’autre option que de se plier aux convenances : sa mère adoptive, matrone et pilier incontournable et sévère de sa nouvelle famille, lui impose la danse comme discipline sous-jacente à son éducation. Evoluant dans une splendeur de dentelles et de tulles roses, Ceda a acquis avec le temps et la persévérance une endurance et une agilité sans équivoque. Considérée bien longtemps comme une enfant ingrate et incapable en raison de sa cécité et de son refus catégorique de parler, elle a développé un talent inné dans une compétence artistiques des plus exigeantes, s’attirant ainsi le mérite de ses rares spectateurs et les compliments pompeux des amis de la famille.
Elle a passé des années à combiner entrechats complexes, arabesques voluptueuses et pliés rigoureux, sans pouvoir profiter du loisir de contempler son reflet virevolter dans le miroir de sa salle de danse. Elle a dansé tant et si bien que ses pieds, emprisonnés la plus grande partie de la journée dans des chaussons en satin à la pointe dure, ne sentaient plus la différence entre le parquet ciré en merisier de la salle de danse et le bitume dur et craquelé de la banlieue de Coruscant.
Ainsi, étant petite, Ceda ne marchait pas : elle dansait, à longueur de journée, combinant pirouettes et chassés pour atteindre sa chambre et effectuant un plié pour saisir la bouteille d’eau au pied de son lit.
Hormis la danse, la fillette continue son programme d’étude spécifique surveillé par un précepteur engagé par sa mère. Elle apprend ainsi la géographie des planète, leur histoire, leur politique, ainsi que certaines langues. On lui apprend également à apposer sa signature sur les papiers officiels, dans un geste délié et maîtrisé.


La danse, discipline rigoureuse inculquée à Ceda dès son plus jeune âge.

ADOLESCENCE

Si l’enfance de Ceda pouvait paraître bien calme et rébarbative, son adolescence n’a rien de comparable : la fuite de son père adoptif avec une maîtresse altère complètement la conduite de sa belle-mère avec elle, qui la tient pour responsable de la dégénérescence familiale. En véritable Cosette des temps modernes, Ceda se retrouve chargée des plus rudes tâches du logis et se voit affecter des injures et des coups. Son frère aîné abusant d’elle à l’âge de quatorze ans, elle lie une connivence secrète avec son second frère, compatissant et attentif. Aux côtés de ce frère bienfaiteur et salvateur, elle découvre un autre aspect de la vie : celui, exotique et florissant, du jour nocturne de Coruscant !
Se glissant la nuit en compagnie de son frère hors de l’appartement familial, devenu théâtre de désastres et de lugubres dîners, elle apprend à se débrouiller à l’instinct en terrain inconnu et devient une habile stratège, se repérant en fonction du relief des façades et des bruits environnants. Reine des songes merveilleux au sein desquels elle ne verrait plus uniquement des ombres, elle s’imagine son monde à elle : un univers coloré et vivifiant où tout ne serait qu’amusement et plaisirs.
Elle se découvre notamment une passion secrète, qu’elle cultive : le chant. Entonnant clandestinement les hymnes connus au côté de son frère à la lueur de la lune, elle se révèle avoir un joli soprano cristallin.


Coruscant

EMANCIPATION

La vie devient dure chez Ceda qui, dès l’autorisation obtenue, s’enfuit de chez elle avec le nécessaire vital : ses économies durement gagnées après de rudes labeurs chez des personnes âgées, ses quelques vêtements, et la promesse de revenir à un frère accablé de chagrin. Après quelques péripéties, elle parvient à se trouver un logement convenable et sain dans les quartiers très modestes de Coruscant, sous condition d’effectuer le ménage chaque jour dans toute la résidence. Hormis son emploi quotidien éreintant, Ceda meuble peu à peu son logis en rendant des services à la cantonade. Elle devient même inséparable d’une couverture de patchwork qu’elle a confectionné elle-même.
Alors qu’elle allait revoir pour la première fois son beau frère après son départ précipité, elle apprend son décès, lors d’une course de podracers. Ceda est effondrée par l’annonce de la mort de la personne qu’elle chérissait le plus au monde et ne sort plus de chez elle que pour son travail, qui se révèle peu à peu être sa seule raison de vivre. Elle en néglige même son alimentation et est, selon les autres propriétaires, vouée à mourir.

DECOUVERTE DE SES POUVOIRS ET ARRIVEE AU SEIN DE L’ORDRE

Si certains Jedis sont très précoces dans la découverte de leurs pouvoirs, ce fut une révélation très tardive pour Ceda : ce ne fut qu’à partir de dix-neuf ans que les phénomènes en rapport avec la Force se précisèrent. Très étonnée de ces événements qu’elle juge « paranormaux », elle prend le temps de se documenter sur les manifestations similaires et découvre l’histoire des Jedis, dont elle ne pensait qu’il ne s’agissait que d’héros issus des contes traditionnels d’aïeuls.
Ceda se rend alors au Temple Jedi et fait part de ses découvertes aux membres du Conseil, qui prennent la décision de l’accueillir au sein de l’Ordre.
Elle fait vite connaissance de nombreux personnages aussi surprenants qu’attachants, dont Asker le jeune Nautolan, Rayfe l’impétueux Zabrak, Eveenan la franche Miraluka, l’adorable Obyriah et bien sûr la belle et sulfureuse Llia…

APPRENTISSAGE

Ceda se voit suivre un enseignement rendu au départ laborieux par sa cécité et sa sensibilité, qui s’avère ensuite devenir une force : entre les cours et les applications, le tout ponctué de lectures et de missions, elle atteint rapidement le rang de Padawan et se voit attribuer la tutelle du Maître Hazatir Valian le 14/02/+88, avec qui elle part un certain temps pour son apprentissage sur Monastery.

Description physique & morale

Genre
Féminin
Race
Humain
Taille
1m75
Sensible
Oui

Ceda.
Un prénom, deux syllabes, deux voyelles, deux consonnes. Une silhouette souple et agile à laquelle il était impossible d'attribuer un nom.

Ceda était pourtant belle, malgré le fait qu'elle ne pouvait pas s'en assurer. Elle était pourvue une longue chevelure qui cascadait sur sa chute de reins, striée de quelques mèches blanches, qui évoquaient de rares et précieux fils d'argent sur une nappe d'aniline. Ses prunelles, dotées de longs cils fins, étaient obstruées par un voile cristallin qui faisait que dès lors, et pour toujours, elle ne pouvait plus user de ce sens primordial qu'est la vue. Aveugle, oui. Une Jedi aveugle, mais dont les autres sens étaient plus aiguisés que n'importe qui.

Le regard perdu pour toujours entre ailleurs et l'infini, tout en perdant la raison, Ceda avait compris l'Absolu.

Mais dès lors, elle n'était plus devenue qu'un fantasme, un instant d'orgasme, un objet de convoitise. Oui, Ceda était convoitée de par sa candeur et son ingénuité, mais également de par ses innombrables capacités qui faisaient qu'elle, elle savait. C'était notamment ce qui la rendait néfaste pour certaines personnes. Ceda savait.

Thème de Ceda

Ceda coiffée d'un chignon défait et éméché, après avoir pris sa douche, sans doute.